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La Garçonnière

Une soirée au Théâtre de Paris

[dropcap custom_class= »normal »]Lorsque l’on vit sur Paris, nous avons la chance de pouvoir se changer les idées avec un grand choix de divertissements. Avec mon conjoint, nous avons pris l’habitude ces derniers temps d’opter pour une pièce de théâtre, et tant qu’à faire une comédie ![/dropcap]

Fin décembre nous avions été voir l’Envers du Décor, un régal, mené avec brio par Daniel Auteuil et Isabelle Gelinas que je conseille vivement si jamais ils étaient à nouveau à l’affiche.

Hier soir, nous étions de sortie pour aller voir la Garçonnière. Coincés dans les embouteillages, nous avons bien failli rater le début, et du coup, nous nous sommes promis que dorénavant nous opterons pour les transports en commun. Mis à part ce petit stress, nos places étaient aux premières loges avec une vue plongeante sur la scène, donc au top !

Cette célèbre comédie américaine réalisée par Billy Wilder, dont le titre original est « The Apartment », sortie sur les écrans aux Etats-Unis en 1960 avec à l’affiche Jack Lemmon et Shirley MacLaine dans les rôles principaux.

Monsieur Baxter (Buddy), employé d’une importante compagnie d’assurances new yorkaise, met sa garçonnière à disposition de ses supérieurs afin de monter plus vite en grade, ce qui se fait attendre. Ca n’est sans compter que le grand patron, MR Sheldrake, apprenant cela par des bruits de couloir, lui demande également de lui prêter l’appartement moyennant une promotion en échange. Baxter ignore que Sheldrake souhaite utiliser cette garçonnière pour y retrouver Mademoiselle Novak (Fran), une liftière de la compagnie, dont il est amoureux en secret.

La veille de Noël, Fran qui imagine que Sheldrake va quitter sa femme pour elle, apprend par une secrétaire, qu’elle n’est qu’une conquête de plus. Elle revoit Sheldrake dans l’appartement de Buddy, et après son départ, tente de se suicider en avalant des somnifères. Lorsque Buddy revient chez lui, il la sauve en faisant venir son voisin médecin.

Sheldrake finit par quitter sa femme et reprend sa liaison avec Fran. Pour remercier Buddy, il lui offre à nouveau une autre promotion. Mais lorsqu’il demande de récupérer la clé de l’appartement, Buddy refuse et démissionne. Plus tard dans la soirée, lorsque Fran apprend le refus de Buddy par Sheldrake, elle s’éclipse et cours le rejoindre…

Dans la version 2017 mis en scène au théâtre de Paris par José Paul, on retrouve dans cette comédie de boulevard, un Guillaume de Tonquédec grandiose dans le rôle de Buddy, Claire Keim brillantissime en Fran et un Jean-Pierre Lorit qui endosse le rôle de Sheldrake avec talent. Sans oublier la pléiade d’acteurs qui viennent compléter ce tableau, car ils sont douze pour donner vie à cette satire de la hiérarchisation et de l’adultère.

L’ambiance se situe dans les années 60, et le tout se joue dans des changements de décors astucieux, inventifs et de qualité (Edouard LAUG) et dans des costumes très adaptés à une ambiance Sixtine (Brigitte FAUR-PERDIGOU).

On remarquera  Judith Elmaleh (sœur de Gad Elmaleh) pour l’adaptation de cette comédie en partenariat avec Gérald Sibleyras. Et c’est peut-être là que je vais chipoter, les dialogues sont bons, mais j’en attendais un peu plus d’humour, plus d’éclats de rires (de ma part), car pour l’ensemble de la salle les ovations étaient au rendez-vous ! Hors, le jeu des acteurs mérite largement le déplacement et je vous invite, si vous en avez l’occasion, à passer un très bon moment au théâtre de Paris. La Garçonnière est à l’affiche du 7 février au 17 mai 2017.

La Garçonnière
Théâtre de Paris
15, rue Blanche 75009 Paris

Location : 01 48 74 25 37
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